Gestion de l’architecture
Le but de la pratique de gestion de l’architecture est d’identifier et décrire les différents éléments constitutifs d’une organisation.
Cette pratique explique comment les éléments interagissent pour permettre à l’organisation d’atteindre efficacement ses objectifs actuels et futurs.
Il fournit les principes, les normes et les outils qui permettent à une organisation de gérer des changements complexes de manière structurée et agile.
Cette pratique concerne tous les niveaux de d’une organisation et s’appuie sur les quatre dimensions de la gestion des services.
La pratique de gestion de l’architecture garantit que :
- L’architecture actuelle de l’organisation est comprise et alignée sur la stratégie de l’organisation
- L’architecture de l’organisation cible est identifiée et convenue
- L’architecture de l’organisation est continuellement optimisée pour atteindre l’architecture cible.
Pour atteindre ces objectifs, les architectes analysent l’organisation et décrivent son architecture actuelle.
L’architecture est ensuite évaluée pour identifier les points qui sont ou pourraient devenir des obstacles à la réalisation de la stratégie de l’organisation. L’architecture cible est définie pour résoudre ces obstacles.
Cette pratique permet à l’organisation d’évoluer de son architecture actuelle vers l’architecture souhaitée et également de corriger le tir en permanence, à mesure que la stratégie et l’environnement de l’organisation changent.
Pour illustrer cette interdépendance entre les types d’architecture, ou plutôt les risques liés à la négligence ce cette interdépendance, revenons quelques années en arrière, à l’époque où les grandes sociétés de vente par correspondance, adeptes du catalogue papier, du courrier se sont retrouvées confrontées à l’émergence de l’internet et du commerce électronique.
L’architecture métier est donc en plein chamboulement. Le processus de commande doit passer de 7 jours à parfois moins de 1 jour, sous la pression de nouveaux acteurs aux dents longues qui font preuve d’une agilité déconcertante. Passer de 7 jours à 1 jour : bouleversement de la chaîne logistique, flux tendus, livraison directe, Pick and go. Modéliser les flux de valeurs est une chose, mais faire évoluer les employés, les outils et les contrats avec les partenaires en est une autre ! La plupart s’y sont cassés les dents.
Bien entendu, il n’est pas question de jeter une quelconque pierre aux responsables en place à cette époque, d’autant plus que j’en faisais partie ! Le caractère imprévisible et la soudaineté de cette révolution nous servent encore aujourd’hui d’excuse.
Aujourd’hui, fort heureusement, l’agilité est entrée dans les mœurs. Les jeunes ingénieurs savent qu’ils doivent en permanence se remettre en cause. Les outils et les méthodes de travail sont devenus Agile, les fournisseurs ont adapté leurs contrats, en passant souvent d’un mode rigide et figé à un mode évolutif.
Cette pratique est décrite en détail dans la formation « ITIL Specialist High-velocity IT ».